samedi 23 septembre 2017

Pourquoi interdire le gyphosate?


Suite au décisions du gouvernement et aux différents propos que j'ai lu ou entendu dans les médias, je voulais aussi apporter ma pierre à l'édifice.

Cela fait également écho à l'article précédent sur les perturbateurs endocriniens.  Lien

SANTE.

 Les résultats des tests sur les animaux laissent à penser que quand on consomme du glyphosate, de 15 à 30 % sont absorbés par le corps. On peut alors le retrouver dans le sang et les tissus, et il a été démontré qu’il pouvait aussi traverser le placenta durant la grossesse. Une faible proportion peut être dégradée en acide aminométhyphosphonique (AMPA). Les recherches montrent qu’après une semaine, 1 % du glyphosate demeure dans le corps, mais comme ce produit est largement utilisé, la majorité des personnes est exposée de façon régulière.

 Les herbicides à base de glyphosate ont des niveaux de toxicité très variables, mais peuvent être fatal chez l’homme. Il a été démontré qu’ils sont toxiques sur des cultures de cellules humaines, notamment sur des cellules du placenta et de l’embryon. L’AMPA est encore plus toxique pour les humains que le glyphosate.

Le glyphosate peut perturber le système endocrinien, ce qui peut avoir des conséquences irréversibles à certaines phases du développement, comme la grossesse. Des études sur les rats ont montrées que les niveaux de testostérone de la progéniture mâle étaient beaucoup plus bas, tandis que des études sur des cultures de cellules montraient que le glyphosate bloque les récepteurs pour les hormones mâles et inhibe la production d’œstrogène. Si le glyphosate perturbe le système endocrinien, toute exposition – quelle que soit la dose - à ce produit est une menace importante pour la santé.

 Dans les secteurs d’Amérique du Sud où est cultivé le soja, le nombre de malformations congénitales a augmenté. Une étude menée au Paraguay constatait que les femmes qui vivent à moins d’un kilomètre des champs sur lesquels le glyphosate est épandu, ont plus de deux fois plus de risques d’avoir des bébés malformés. Des études menées en laboratoire ont mis en évidence des malformations des embryons de grenouilles et de poulets lorsqu’ils étaient exposés à des herbicides à base de glyphosate. On sait que le glyphosate et l’AMPA sont « génotoxiques », car ils perturbent la capacité de la cellule à reproduire et copier exactement l’ADN, ce qui peut provoquer des mutations génétiques, et augmente le risque de cancer. En Equateur et en Colombie, où des herbicides à base de glyphosate ont été utilisés pour contrôler la production de cocaïne, il y avait un taux plus élevé d’altérations génétiques et de fausses-couches durant la saison d’épandage. Le Chaco est une région d’Argentine où l’on cultive le soja. Les taux de cancer ont été multipliés par 4 durant ces dix dernières années.



 ENVIRONNEMENT
Le glyphosate est conçu pour détruire les végétaux,ainsi il peut avoir des conséquences néfastes sur la vie sauvage :
-Réduire la biodiversité sur les terres agricoles.
-Détruire les réserves de nourriture pour les oiseaux et les insectes.
- La contamination des eaux menace la vie aquatique et des études ont montré que les herbicides contenant du glyphosate peuvent être toxiques pour les grenouilles et les crapauds.

 Des essais menés en Grande-Bretagne pour étudier l’impact sur la biodiversité des OGM tolérants à des herbicides, ont montré que les cultures traitées avec du glyphosate pouvaient avoir un impact néfaste sur les oiseaux des champs.

 Le glyphosate affecte directement les plantes, mais il est aussi lessivé des sols vers les ruisseaux, rivières et eaux souterraines. Cela est d’autant plus inquiétant qu’une espèce d’amphibien sur trois est menacée d’extinction. Il a aussi été démontré que des cellules de foie de carpe étaient endommagées lorsqu’on les exposait à des herbicides à base de glyphosate.


 Le glyphosate modifie la chimie des sols. Dans certains sols, il se lie à des particules, ce qui le rend inerte. Dans d’autres types de sols, il reste actif et est dégradé par les microbes. Cela perturbe les processus chimiques dans l’environnement de la plante, notamment sa capacité à fixer l’azote, ce qui oblige à augmenter les taux d’engrais à base de nitrates.




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