Suite au décisions du gouvernement et aux différents propos que j'ai lu ou entendu dans les médias, je voulais aussi apporter ma pierre à l'édifice.
Cela fait également écho à l'article précédent sur les perturbateurs endocriniens. Lien
SANTE.
Les résultats des tests
sur les animaux laissent à penser que quand on consomme du glyphosate, de 15 à
30 % sont absorbés par le corps. On peut alors le retrouver dans le sang et les
tissus, et il a été démontré qu’il pouvait aussi traverser le placenta durant
la grossesse. Une faible proportion peut être dégradée en acide
aminométhyphosphonique (AMPA). Les recherches montrent qu’après une semaine, 1
% du glyphosate demeure dans le corps, mais comme ce produit est largement
utilisé, la majorité des personnes est exposée de façon régulière.
Les herbicides à base
de glyphosate ont des niveaux de toxicité très variables, mais peuvent être fatal
chez l’homme. Il a été démontré qu’ils sont toxiques sur des cultures de cellules
humaines, notamment sur des cellules du placenta et de l’embryon. L’AMPA est
encore plus toxique pour les humains que le glyphosate.
Le glyphosate peut perturber le système endocrinien, ce qui
peut avoir des conséquences irréversibles à certaines phases du développement,
comme la grossesse. Des études sur les rats ont montrées que les niveaux de
testostérone de la progéniture mâle étaient beaucoup plus bas, tandis que des
études sur des cultures de cellules montraient que le glyphosate bloque les récepteurs
pour les hormones mâles et inhibe la production d’œstrogène. Si le glyphosate
perturbe le système endocrinien, toute exposition – quelle que soit la dose - à ce produit est une menace
importante pour la santé.
Dans les secteurs
d’Amérique du Sud où est cultivé le soja, le nombre de malformations
congénitales a augmenté. Une étude menée au Paraguay constatait que les femmes
qui vivent à moins d’un kilomètre des champs sur lesquels le glyphosate est
épandu, ont plus de deux fois plus de risques d’avoir des bébés malformés. Des
études menées en laboratoire ont mis en évidence des malformations des embryons
de grenouilles et de poulets lorsqu’ils étaient exposés à des herbicides à base
de glyphosate. On sait que le glyphosate et l’AMPA sont « génotoxiques », car
ils perturbent la capacité de la cellule à reproduire et copier exactement
l’ADN, ce qui peut provoquer des mutations génétiques, et augmente le risque de
cancer. En Equateur et en Colombie, où des herbicides à base de glyphosate ont été
utilisés pour contrôler la production de cocaïne, il y avait un taux plus élevé
d’altérations génétiques et de fausses-couches durant la saison d’épandage. Le
Chaco est une région d’Argentine où l’on cultive le soja. Les taux de cancer
ont été multipliés par 4 durant ces dix dernières années.
Le glyphosate est conçu pour détruire les végétaux,ainsi il
peut avoir des conséquences néfastes sur la vie sauvage :
-Réduire la biodiversité sur les terres agricoles.
-Détruire les réserves de nourriture pour les oiseaux et les
insectes.
- La contamination des eaux menace la vie aquatique et des
études ont montré que les herbicides contenant du glyphosate peuvent être
toxiques pour les grenouilles et les crapauds.
Des essais menés en
Grande-Bretagne pour étudier l’impact sur la biodiversité des OGM tolérants à
des herbicides, ont montré que les cultures traitées avec du glyphosate
pouvaient avoir un impact néfaste sur les oiseaux des champs.
Le glyphosate affecte
directement les plantes, mais il est aussi lessivé des sols vers les ruisseaux,
rivières et eaux souterraines. Cela est d’autant plus inquiétant qu’une espèce
d’amphibien sur trois est menacée d’extinction. Il a aussi été démontré que des
cellules de foie de carpe étaient endommagées lorsqu’on les exposait à des herbicides
à base de glyphosate.
Le glyphosate modifie la chimie des sols.
Dans certains sols, il se lie à des particules, ce qui le rend inerte. Dans
d’autres types de sols, il reste actif et est dégradé par les microbes. Cela
perturbe les processus chimiques dans l’environnement de la plante, notamment
sa capacité à fixer l’azote, ce qui
oblige à augmenter les taux d’engrais à base de nitrates.
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